Le projet AF'Enture
En quelques mots !
Les porteurs de projet
Nous sommes 4 élèves ingénieurs et amies de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires de Nancy (ENSAIA). Cette année, notre école nous a offert l’opportunité de
réaliser une année de césure (niveau Bac+4), propice à la réalisation de projets d’étude et de découverte, avant l’obtention de notre diplôme. Nous avons choisi, pour notre deuxième semestre de
césure, de nous réunir autour d’un projet d’initiative personnel, en lien à la fois avec le développement durable et l’agriculture.
Nous sommes membres de l’association 3D’Tour, association étudiante née de la volonté de mieux comprendre et de
mieux faire connaître le développement durable à la société dans laquelle nous vivons. L’association a pour but d’encadrer ces projets de découverte et s’attache à identifier les moyens de
valoriser ces projets et leurs enseignements auprès de différents publics.
Le choix du sujet d’étude : l’agroforesterie
Depuis Septembre 2010, nous travaillons sur la réalisation d’une étude de l’agroforesterie en Europe, à travers le projet AF’Enture. L’agroforesterie est un mode de culture qui associe arbres ou
arbustes sous diverses formes (haies, lignes d’arbres, ripisylves…) et productions agricoles (cultures, pâtures,…) sur une même parcelle. Cette association raisonnée permet de mieux tirer partie
des ressources du milieu (eau, minéraux, matière organique, fertilisants,…), de retracer des corridors biologiques tout en protégeant les sols et les cours d’eau des phénomènes d’altération. De
plus, elle assure à moyen et long terme, la mise en place d’un capital, l’arbre, qui sera valorisé (bois d’œuvre, bois de bourrage, stockage du carbone, etc). Les organismes français et européens
œuvrant pour l’arbre et la haie champêtres (AFAF, AFAHC, AGROOF, Arbre et Paysage 32, EURAFF) nous soutiennent dans notre démarche. Pour en savoir plus sur l’agroforesterie, vous pouvez consulter
le site de l’AFAF (association française d’agroforesterie : www.agroforesterie.fr).
Première partie du projet : une étude de terrain riche en rencontres
- Mars 2012 à Juillet 2012 –
Début Mars commença le début de notre aventure. Dans un premier temps, nous sommes parties à la rencontre des acteurs locaux, liés au monde agricole, à l’arbre et à la haie champêtres, dans nos
régions respectives en France. Notre étude se poursuit à travers les pays du pourtour méditerranéen (Espagne, Sud France, Italie, Grèce). Nous remonterons par les pays de l’Est de l’Europe
(Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Pologne), avant de traverser l’Allemagne, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique. Ces rencontres auprès des chercheurs, ingénieurs, techniciens, et
surtout des agriculteurs, sont source de nombreuses discussions et partages sur l’avenir de l’agriculture en Europe et sur la place de l’agroforesterie. Cette base d’investigation promet d’être
très riche sur le plan humain comme technique, et d’alimenter un travail de synthèse sur la place des systèmes agroforestiers, traditionnels comme modernes, en France et en Europe.
Deuxième partie du projet : restitution de nos travaux
- Septembre 2012 à Janvier 2013 -
Les 6 mois suivants seront consacrés à la restitution des données collectées, auprès de nos partenaires et collaborateurs d’une part, et plus généralement du grand public. Nous ne voulons pas
seulement faire de notre projet un outil de développement personnel ; nous espérons mener des actions de sensibilisation sur le rôle fondamental de l’arbre sur nos terres, à travers la découverte
des différents visages de l’agriculture en Europe. Les interviews et photographies réalisées lors de notre voyage alimenteront un rapport détaillé ainsi que nos démarches de valorisation de notre
projet (blog, exposition itinérante, conférences, interventions dans le milieu scolaire et lycées agricoles). Nous projetons d’animer une conférence-débat dans chacun de nos départements (32, 38,
43, 50, 54) en collaboration avec nos partenaires moraux et financiers ainsi qu’avec les syndicats et chambres d’agriculture. Nous tenons à faire profiter de notre expérience de terrain et de nos
découvertes à un maximum d’acteurs qui souhaitent eux aussi œuvrer pour une agriculture plus durable.